Référents

Responsables: Lucie DE CARVALHO et Sophie MUSITELLI

“En même temps, ce n’est pas ma recherche individuelle qui va changer grand chose au changement climatique.”

“On n’a plus le droit de rien faire.” 

Nous avons des pratiques assez diverses que nos champs disciplinaires. La facilité consisterait à se dire que l'action individuelle, même au niveau d’une unité de recherche, n’aurait pas d'impact suffisant et qu'il n'est pas utile de changer nos habitudes ou qu'il suffit d'attendre que de nouvelles pratiques nous soient imposées par nos tutelles. Cependant, en tant que chercheurs et chercheuses, nous sommes en mesure de et nous nous devons de nous informer efficacement sur l'impact de nos pratiques et de mener une démarche réflexive sur ces dernières. 

L’idée reçue générale est que “ce ne sont pas nos pratiques individuelles ou les démarches à notre petite échelle individuelle qui pourront endiguer la fonte des glaciers de l'antarctique !” ou que “Ce n’est pas ma recherche qui dérègle les températures au niveau planétaire!” Cependant, les actions individuelles ou volontaires constituent des démarches essentielles, et nourrissent des cercles vertueux de bonnes pratiques. Face à l’urgence climatique, il est de la responsabilité de chacun et chacune en tant que chercheur/se, en tant que citoyen de faire évoluer les choses. Il est vrai que l’institution nous demande beaucoup, en termes de démarches, mais faisons l’effort d’adopter les démarches qui ont vraiment du sens pour nous. 

Les objets mêmes de nos recherches, entre histoire des militantismes et de l’action politique et humanités environnementales, nous montrent bien l’importance de l’action individuelle et proactive. 

“On ne peut plus rien faire maintenant!” 

Non, en realité, on peut faire beaucoup !

Comment concilier responsabilité environnementale et recherche de qualité / éthique de recherche ? Comment réconcilier une activité qui est par nature internationale avec une pratique de la sobriété ? Comment atténuer l’impact écologique de nos activités de recherche?

Pour rappel: un.e Français.e émet en moyenne 12 tonnes d’équivalent CO2 par an. Or, pour respecter les Accords de Paris, il faudrait que chaque habitant.e de la planète émette environ 2 tonnes de CO2 par an en 2050. 

Guide des bonnes pratiques

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Activités 2025 - Elaboration d'une CHARTE Transition écologique

Présentation du projet - février 2025